Une voix pour Orphée
Jean-Claude Hauc

publication 1996
11,00  (10,43  HT)

Une voix pour Orphée, Jean-Claude Hauc, récit, 7 encres de Claude Sarthou, coll. Marine, 15x21,5 cm, 64 p., 1996, ISBN : 2.905910.70.4

Présentation

Un fil d’Ariane entêté innerve les livres de Jean-Claude Hauc : comment « dire » la musique, l’opéra ? Comment l’écriture peut-elle s’emparer des langues pour se mesurer à la voix, d’essence divine, sacrée, sexuelle ? Ces questions prennent aujourd’hui pour réponse la structure d’une sonate, forme ternaire à deux thèmes, où se mêlent, à travers l’évocation du mythe d’Orphée, érudition réelle et fiction de savoir [...]. L’impossible tentation pour un écrivain d’incarner, à l’image d’Orphée, l’homme et la femme, la poésie et la musique, l’impossibilité de faire de son corps une voix incomparable, hante ce livre de Jean-Claude Hauc, en révèle la part maudite. Ce faisant, Une voix pour Orphée résout l’ensemble de son œuvre en un chant silencieux, un faisceau singulier qui éclaire douloureusement notre définitive incomplétude.

 Roland Hélié, « Une voix pour Orphée » (extrait), in Le Mensuel, 1996.

Extrait

Le héros thrace incarne la fidélité au moins autant que Tristan, mais il possède également toute la séduction de Don Juan. Lui aussi défie les morts, avec une dignité et un courage que ne possède pas toujours le personnage de Molière ou celui de Mozart. En outre, il est capable d’assumer la séparation et la perte. Comme tout artiste véritable, sans doute, il parvient à intégrer en lui le négatif et à faire chanter le manque. Il est donc bien compréhensible que la pensée chrétienne redoute Orphée. Le « diabolus in musica » par excellence. Celui dont la voix parvient à faire céder la mort. Le grand nécromant. Au-delà des mots et des sexes.

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