Fragments du solstice
Jean-Claude Hauc

publication 2000
Ouvrage épuisé

Fragments du solstice, Jean-Claude Hauc, récit, 6 dessins de Frédéric Khodja, coll. L'Anthrope, 12x16,5 cm, 32 p., 2000, 7,50€, ISBN : 2.913388.19.1

Présentation

Le journal constitue souvent la part socialement irréductible de l’œuvre d’un écrivain. Le lieu où celui-ci tranche dans la chaîne biologique et s’approche en tremblant de l’origine de sa singularité. La lune du solstice d’été baigne ces fragments d’une lumière de soufre. Les êtres qui les peuplent semblent avoir perdu la raison à l’instant où Mars et Vénus sont entrés en conjonction dans l’infini du ciel.

Les ouvrages de Jean-Claude Hauc peuvent se lire de deux manières. Comme des textes où le plaisir secret transforme la lecture en activité clandestine, où la sensualité crue du verbe appelle le trouble, très loin de l’indigence phantasmatique de l’image. Mais aussi comme des preuves bien tangibles du fait que les vies qui y sont écrites, guidées par l’appel des pulsions, sont à même de nous renseigner, plus que d’autres, sur le miracle toujours renouvelé de l’écriture.

 Frédéric Joly (extrait), in Septimanie, 2003.

Extrait

« Caroline n’a pu s’abstenir de pleurer à la fin du repas, lorsque j’ai brièvement évoqué l’enterrement de ma mère. Sanglots sonores et larmes inondant ses joues roses. Elle paraissait ne plus jamais devoir s’arrêter. J’ai toujours trouvé ridicule ses manifestations de tristesse chaque fois qu’il m’arrive quelque désagrément. Comme si elle voulait absolument partager ma douleur. Se l’approprier et m’en déposséder.
À la fin, j’ai dû la consoler et cela s’est terminé sur le divan du salon. »

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« Maintenant, voici venu pour moi le temps de me décider à faire retour en arrière, de tenter de trousser congrûment quelque chose à ma guise, une sorte d’écriture pure de tout sens civique. Le besoin est sans doute inscrit dans les gènes : pressentiment reptilien que tout disparaîtra d’un coup.
Dany, Piteur, Olivier, il n’y a plus au monde une seule trace d’eux. Tout ce qui reste est en moi. »
Sylvain Fourcassié
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