L’Homme traversé
Philippe Lekeuche

publication 2003
12,50 € (11,85 € HT)

L'Homme traversé, Philippe Lekeuche, poèmes, vignette d'archives particulières, coll. Marine, 14x21,5 cm, 80 p., 2003, ISBN : 2.913388.39.6

Présentation

(...) le livre de sonnets de Philippe Lekeuche (...) aborde également le thème amoureux. Où l’expression individuelle, qui mêle à la forme classique des éléments prosaïques et un référent au mystique, où le sujet se tend vers un universel, atteint ici au mythe. A travers le chant amoureux, ce panneau central d’un tryptique commencé avec Le Chant du destin (1987), poursuivi avec Solaire (1999), « raconte le commencement, l’instant toujours originaire de la naissance de la poésie et du poète. » Le narrateur porte, assume le témoignage de sa passion amoureuse envers l’ami. Il assume ce risque de la passion qu’il décline selon trois axes : l’amour profane, où le sexuel et le corps sont présents ; l’amour de la Poésie, par l’élaboration d’un langage qui réunit forme classique et expressivité moderne ; l’amour enfin comme expérience du transcendant qui « prend chair dans la profération d’une parole sacrée, terriblement humaine ». Là aussi, cette tension devant la vie, le monde jamais fermé mais pourtant jamais atteint en absolu, donne lieu à un combat avec l’Ange que le poète énonce en une langue sublimée, parfois déroutante par son parfum désuet et parfois violentée par des formules qui font mouche et qui disent le rapport problématique au langage, dont l’absolu, pas plus que celui de l’amour, ne peut être habité (...)

- Eric Brogniet, Maison de la Poésie de Namur

Extrait

Pardonne-moi, parlent dans mon corps des barbares
Fous, cruels. Mon fragile bonheur, ils l’égarent
Par les gorges qui rendent la langue embrouillée,
Lointaine, emmêlant soupirs veufs, cris sans appel,
Roulement d’un néant à la bouche rouillée :
Sois loué, cher enfant, me vient ton archipel.

Votre panier

Votre COMPTE

Non connecté

« Dans trente ans maximum, ce serait l’hospice, car sans femme ni enfants, qui s’occuperait du vieillard libidineux que je serais devenu ? Est-ce que je baverais sur les infirmières ? Allongé dans mon cercueil, est-ce que je banderais encore ? »
Christian Garcin
Circé ou Une agonie d’insecte

L’auteur

La Collection

La Couleur tensive Rimbaud, la tentation du soleil Maélo Fragments d’un désastre La Momie de Roland Barthes Sillages Petit traité d’éducation lubrique Corps antérieur Toro Le Bec de la plume Tombeau de Joseph-Ferdinand Cheval, facteur à Hauterives Stilb suivi de Iréniques Où qu’on va après ? Monsieur l’évêque avec ou sans mitre L’Indifférent Chair de Sienne Arènes 42 La Ville autour Des rêves au fond des fleurs Le Loir atlantique Banlieue nord La Mort de Woyzeck Une voix pour Orphée Des garous et des loups Al dente (de l’amour, du poème et des spaghetti) Fragments d’un meurtre 33 Voix Mobilis in mobilier Ouverture du cri Encre