L’Ombre nue
Lionel Bourg

publication 2001
22,00  (20,85  HT)

L'Ombre nue, Lionel Bourg, journal tome 2 (1998/1999), coll. David, 15x21.5 cm, 256 p., 2001, ISBN : 2.905910.96.8

Présentation

L’ombre nue... Il paraîtra singulier d’intituler ainsi ce second tome de « mon » journal, écrire dénudant certes, l’ombre comme la lumière,, mais voilant aussitôt ce que son acte essaie de mettre à jour. Cette ombre donc - cette nuit ? - n’est ici nue que d’être l’irréductible obscurité qui souvent nous gouverne, et si celle du père, celle de la mère, si ma propre ombre enfin, projetée sur le monde qui du coup la digère, semblent dans ces pages beaucoup plus habillées qu’à l’intérieur de l’inaugural Dans le vent du chemin, sans doute est-ce parce que cette veture (l’analyse critique, le style, l’espèce de halètement ontologique d’exister), ne drape l’essentielle nudité qu’afin de mieux la révéler. Quant à ma pétition de principe, elle demeure : je suis un diariste athée.
L.B.

Extrait

Et si je lâchais tout ? Si je larguais une bonne fois pour toutes ces putains d’amarres ? Si j’envoyais chier et le monde et la littérature, mais totalement, sans retour possible, sans nostalgie des longues phrases sensuelles ; si je disais merde, merde, merde, à tout ça, qui me mange les tripes, merde aux uns et aux autres, eh ! vous, là-bas, je ne suis pas de votre bande, vous comprenez ? pas de vos crevures de copains-parents-relations-amis, merde, merde, assez, au large, bye bye Johnny, good bye Johnny be good...
Comme tout cela m’épuise !

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« Pas de signe derrrière le signe
Instamment la liberté »
Évelyne Morin
Non lieu provisoire

L’auteur

La Collection

L’Appétit de Don Juan Tacatam Blues Quatre écoutes du tonnerre On disait Faire des études pour être mendiant Tectonique des femmes Opéré bouffe Musée de l’os et de l’eau Ils L’Italien De purs désastres, édition aggravée 33 Voix Chambre de feuilles C’est l’Eté Lavoir de toutes les couleurs Chair de Sienne Quel sangue... Quella piaga... Une guirlande pour Casanova Rien qu’une ombre inventée Tombeau de Joseph-Ferdinand Cheval, facteur à Hauterives Fidèles félidés L’Existence poétique L’Enfant sur la branche Casanova et la belle Montpelliéraine Fragments d’un désastre L’Or de l’air Maintenant la nuit Petits bonheurs Dans la présente abjection des mondes Toboggans des maisons L’Oiseau de nulle part