La Langue au chat
François Fampou

9,00  (8,53  HT)

La Langue au chat, François Fampou, illustrations de Patrice Mazoué, poèmes, collection « Le Farfadet bleu », 11x19,2 cm, 48 p., 2007 (3è édition), ISBN : 9782840310846

Présentation

De toutes les manifestations du folklore enfantin,
je tiens la devinette pour le genre le plus essentiel.
D’abord parce qu’il trahit dans l’enfant l’adulte qu’il sera.
Ensuite pour la raison qu’après tout, ces « enfantillages » restent
pour une bonne part une production des grands à destination
des petits à qui, quelque soit la culture, ils cherchent malignement
à transmettre les valeurs qu’ils ont les plus chères au coeur.
Rythmique, poétique, ludique et même polémique comme le sont
les chansonnettes, les formulettes, les comptines ou autres
virelangues, la devinette contient aussi en germe les genres narratifs.
Elle ne déploie pas des segments complexes comme dans le conte,
le roman, la légende ou le mythe.
Mais elle est l’événement même, l’événement pur.
C’est ce que les textes de Fampou nous mettent en relief avec bonheur.

 Charles Bado

Un agréable recueil, élégamment illustré, rassemble une trentaine de devinettes inspirées de la tradition
orale africaine : pour titiller, au rythme des images et des métaphores, l’imagination et la perspicacité du
lecteur.

 Notice du CNLJ-JPL.

Ce livre sera très apprécié des enseignants, éducateurs, bibliothécaires, désireux, par exemple, d’animer un atelier de poésie.

Extrait

Dans l’étable fermée
Mon cheval attaché
A fait sortir sa queue
À travers la toiture.
Fumée de feu de cheminée

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« C’est une émeute, avait dit l’un des hommes. Un soulèvement populaire, avait ajouté l’autre. Les carabiniers du village avaient fini par se décider à venir voir ce qui se passait. Ils avaient aidé les deux hommes à remonter dans leur autocar qui s’était enfui. À Santa Maria di Momentana, les maçons avaient achevé de monter le mur de briques. La Madonna était cloîtrée, hiératique. En bas, trois femmes caressaient l’enfant sous la robe qui frémissait. Le printemps était là en cette année 1944. »
Michaël Glück
L’Enceinte

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