On disait
Pascal Leclercq

publication 15 septembre 2013
9,00  (8,53  HT)

On disait, Pascal Leclercq, illustrations de Paul Mahoux , poèmes, collection « Le Farfadet bleu », 11x19,2 cm, 48 p., 2013, ISBN : 978-2-913388-84-0

Présentation

Qui n’a pas joué au fameux « On disait » ?
Mine de rien, ce mécanisme de l’imaginaire permet aux enfants de mieux comprendre le monde qui les entoure et de s’y intégrer.
Tout devient possible avec ces jeux de rôle : on est chat, crabe, on est propre sans jamais se laver, on n’est même pas né...
Pascal Leclercq et Paul Mahoux nous livrent ici des poèmes et des illustrations gigognes, anaphoriques, légers et profonds à la fois. Avec eux le monde s’ouvre en grand !

Extrait

On disait
qu’on était des chats,
qu’on avait le poil noir et soyeux,
qu’on marchait sur des coussinets,
qu’on regardait le foot à la télé,
avec l’air paresseux
pour ne pas se faire prendre.

On disait
qu’on sentait le monde
avec nos moustaches,
qu’on déplaçait les choses
d’un coup de patte,
qu’on voyait dans le noir passer
des monstres violets,
qu’on ne disait rien
pour ne pas se faire prendre.

On disait
qu’on s’était mis au lait,
qu’on savait miauler,
qu’on mangeait des croquettes et du pâté,
qu’on ronronnait quand on nous caressait.

Pour finir on disait
que ce n’était pas vrai
qu’on n’était pas vraiment des chats
et qu’on offrait des lunettes
à ceux qui s’étaient laissés prendre.

Votre panier

Votre COMPTE

Non connecté

« Nietzsche, comme une puissante tape dans le dos ou ce coup de poing sur la tête dont parle Kafka à propos des bons livres »
René Pons
Carnets des solitudes

L’auteur

Le plasticien

La Collection

L’Homme traversé Maélo On disait L’Absent Les Mots d’Alice À la Dublineuse Quatre écoutes du tonnerre Al dente (de l’amour, du poème et des spaghetti) Nuitamment Encyclopédie cyclothymique L’Errance, la dérive, la trace La Chambre bouleversée Quel sangue... Quella piaga... Une guirlande pour Casanova Tu me libellules La Source La Peur et son éclat Pleine lucarne Insensément ton corps Goutte d’eau Une clarté de passage Petits bonheurs Arènes 42 Un alibi de rêve C’est papa qui conduit le train Trois anciens poèmes mis ensemble pour lui redire je t’aime L’Oiseau de nulle part Des garous et des loups Triptike L’Or de l’air L’Œil tourné