Présentation
Les poèmes de Luce Guilbaud s’attachent à l’essentiel : le vent du large qui « souffre quand il souffle », le bois mort où « fleurissent les mésanges charbonnières », le chat « qui part, sans dire adieu », les fourmis dans les jambes, l’arbre de Pomonie, les larmes de la nuit qui « deviennent rosée du matin », le « petit nuage fatigué » qui va se coucher « en rond autour du phare »... et les mots pour dire tout cela ? « C’est à ceux pour aimer que je donne mémoire », répond l’auteur.