Casanova et la belle Montpelliéraine
Jean-Claude Hauc

publication 2001
10,00  (9,48  HT)

Casanova et la belle Montpelliéraine, Jean-Claude Hauc, essai, documents, notes et index, coll. Marine, 15x21,5 cm, 56 p., 2001, ISBN : 2.913388.25.6

Présentation

Si, écrivant ses Mémoires, Casanova se faisait un devoir de masquer le nom de ses diverses maîtresses, ce n’est certainement pas aujourd’hui faire injure à celles-ci que de chercher à les soustraire à l’anonymat. Ainsi, depuis longtemps déjà, les casanovistes sont parvenus à déjouer les divers stratagèmes imaginés par le galantuomo afin de protéger la réputation des femmes qu’il a aimées. Pour certaines toutefois le mystère s’est avéré plus malaisé à lever. A preuve cette Montpelliéraine que Casanova rencontra à Londres, en 1763 ; qui devint sa maîtresse à Dresde, trois ans plus tard ; puis qu’il retrouva à Montpellier, en 1769. « Une des plus jolies femmes de toute la France », écrit-il dans son livre. Etrangement, il aura fallu attendre la fin du XXe siècle et le bicentenaire de la mort du Vénitien pour que la belle Montpelliéraine recouvre enfin son identité. C’est la quête de celle-ci qui constitue le sujet de ce livre.

Extrait

En janvier 1769, Casanova passe une dizaine de jours à Montpellier. Dans “l’Histoire de ma vie”, il consacre plusieurs pages à ce séjour. Il évoque l’aménité des habitants de la ville, la chère exquise que l’on y fait, la renommée de ses médecins et le talent de la troupe des comédiens attachés à son théâtre. Mais, comme le plus souvent chez lui, c’est finalement l’“odor di femmina” qui l’entraîne et le guide. Ainsi, il retrouve à Montpellier une jeune femme dont l’itinéraire singulier a déjà par deux fois croisé le sien. A Londres, tout d’abord, en 1763 ; puis à Leipzig, trois ans plus tard. L’aventure amoureuse qu’ils ont vécue en cette occasion ayant semble-t-il laissé à Casanova un souvenir inoubliable.

Votre panier

Votre COMPTE

Non connecté

« Jardin comme posé
dans ma mémoire j’ai neuf ans.
Le tilleul est rutilant le
silence éclabousse au milieu de l’été et
tant d’abeilles dans les branches.
Ce que je peux m’emmerder ! »
Dominique Fabre
Avant les monstres

L’auteur

La Collection

Dans le vent du chemin Pour mon ours blanc Le Vent du dehors Prière d’insérer suivi de Cote d’alerte Encre L’Œuvre au Nord Sillages Maintenant la nuit En toutes circonstances À la queue leu leu / The Line (édition bilingue) Guérir par les mots (poèmes médicaux, médicinaux et pharmaceutiques) Une voix pour Orphée Petit Traité d’éducation lubrique (édition 2010) Rimbaud, la tentation du soleil L’Appétit de Don Juan Fragments du solstice Un oursin Matière du temps 2 Al dente (de l’amour, du poème et des spaghetti) Le Voyageur sans voyage Des sourires et des pommes Toro Bavard au cheval mort et compagnie Non lieu provisoire De purs désastres, édition aggravée Où qu’on va après ? Chroniques d’un promeneur assis Rien qu’une ombre inventée Rire parmi les hirondelles C’est l’Eté